L'origine des cartes de voeux


L'origine des cartes de voeux


La tradition d'échanger des voeux lors de la période de Noël est très ancienne. 

Au départ, cette tradition se limitait aux voisins. Il faut attendre le développement des systèmes postaux pour voir se généraliser cette pratique et l'étendre à des amis et des parents éloignés.

En l'Angleterre, les marchands envoyaient à leur clientèle des cartes commerciale de souhaits.

Au milieu du XIXe siècle, les anglais n'ont plus le temps d'écrire toutes les lettres de voeux à Noël. 

Sir Henry Cole, fort occupé, fait imprimer en 1843, les premières cartes gravées de Noël : il n'a plus qu'à ajouter son nom et celui de son destinataire.

L'Allemagne, participa également à son évolution en 1796, grâce à un tout nouveau procédé d'imprimerie mis au point par Aloys Senefelder. La méthode de lithographie, par reproduction de plusieurs images, en fit sa popularité.

C'est en 1843 que la première carte de souhaits fut postée, 3 ans après l'apparition du premier timbre postal, en Angleterre. Elle fut réalisée par John Calcott Horsley, pour le compte de sir Henry Cole. Cette dernière illustrait une famille célébrant Noël en levant un verre ! Ce qui offusqua les défenseurs de la tempérance !

Louis Prang, immigrant allemand aux Etats-Unis, produisit les premières cartes de voeux de couleur, surtout utilisées pour le Jour de l'An.

Au Canada, le phénomène a débuté vers 1870, et la majorité de ces cartes étaient originaires de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, représentant des scènes hivernales, d'activités et de sports typiques au pays !

Une trentaine d'années plus tard, la lithographie en couleur à bas prix et un tarif postal spécial, lance cette mode. 

Aujourd'hui les cartes de voeux internet ont pris le relais et permettent d'envoyer rapidement et sans délai postaux, des cartes originales et animées.



Les marchés de Noël



Marchés de Noël


Les marchés de Noël s'installent à partir de fin novembre pour la période de l'Avent.

On y trouve tout ce qui peut contribuer à faire de Noël une superbe fête : décorations, aliments pour le réveillon, petits cadeaux, sucreries, bougies, fleurs séchées, couronnes, calendriers, sapins.

Les marchés de Noël ont pris la suite des foires de la Saint Martin fêtée le 11 novembre.

Autrefois partout en Europe, s'ouvraient le jour de la Saint Martin, les dernières grandes foires de l'année. On y faisait commerce de cochonnailles, d'oies et de canards gras. 

C'est à la Saint Martin qu'on tuait le cochon. 
On venait aussi tirer le vin nouveau des dernières vendanges et goûter la bière de Noël spécialement brassée à cette occasion.


C'était aussi l'occasion de renouveler les baux de fermages et d'engager pour l'année les ouvriers agricoles.

Fêter la Saint Martin signifie faire bonne chère, c'est une fête d'abondance comme le Mardi Gras. 

Ceci s'explique par le fait qu'après la Saint Martin commençait le petit carême de Noël.


En Espagne, en Italie et dans le sud de la France, on y achète les santons et les accessoires pour constituer la crèche.

La tradition des marchés de Noël est encore bien vivante dans toutes les régions. De plus en plus de villes et de villages organisent un Marché de Noël dès la fin novembre. 

L'ambiance est féerique, les différentes échoppes sont rassemblées dans des petits chalets en bois avec de belles illuminations. 

Il y règne une ambiance de fête enfantine aux parfums de vin chaud pour les grands, de chocolat chaud pour les petits et de pain d'épices.

Marché de Noël à Charleville Mézières
Marché de Noël à Charleville Mézières

Marchés de Noël




Origine de la crèche de Noël



Dans l'évangile de Luc, l'endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit "cripia" en latin, d'où est issu le mot "crèche". 

Par extension, la crèche s'apparente à l'étable toute entière, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque.

Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité.

Au Moyen Age, les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques. Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens.

Au lieu d'interdire formellement ces pratiques païennes, l'Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Évangiles de Matthieu et de Luc. Ces pièces étaient jouées au cours de la célébration liturgiques pour la rendre plus présente aux yeux des fidèles et attiser la foi.


Crèche de Noël



Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons actuellement font leur apparition dans les églises au XVIe siècle.

Conscient du pouvoir de ces compositions, les Jésuites réalisent des crèches d'église, notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues.

Progressivement les crèches entrent dans les maisons. Elles sont d'abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers, de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté.


Traditionnellement, on installe sa crèche le 1er dimanche de l’Avent, ou à la Saint Nicolas ou le dernier dimanche avant NoëlIl faut lui trouver une place de choix dans la maison, comme le salon et aménager un décor qui la mette en valeur. La crèche restera dans la maison jusqu’au 2 février, date de la présentation de Jésus au Temple. Entre temps, les Rois mages seront arrivés le 6 janvier, jour de l’Epiphanie.


La crèche provençale

En France, l'interdictionfaite pendant la Révolution de présenter en public des scènes religieuses, favorise le développement des crèches domestiques et le commerce des petits personnages parmi lesquels des bergères aux joues roses en costume du XVIIIe siècle.


Puis les crèches s'inspirent de la vie locale. Dans un style naïf, les artisans évoquent des personnages typiques de la région ou du village ou des défunts de la famille.

A partir du XIXe siècle, la crèche provençale devient la plus populaire.

Elle finit par représenter tous les métiers de l'époque en costume local des années 1820 à 1850. 

Ces petits santons rappelle la simplicité originelle de la grotte de Bethléem.


Crèche de Noël


Les santons

Le nom des santons vient du provençal "santons" qui signifie "petit saint".

Les personnages étaient façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l'huile et au vernis.

Depuis le début du XIXe siècle, les santonniers se transmettent de père en fils leur art populaire dans le respect des traditions. Marseille est la capitale des santons depuis 1803.


Santons de provence

Santons Carbonel


Les santons Carbonel sont une institution dans l'univers des crèches de Noël. Le matériau utilisé est l'argile locale de Marseille ou d'Aubagne, de couleur rouge.  Le plastique, le plomb ou le plâtre sont proscrits.


La tradition des crèches s'est développée dans le monde entier : crèche africaine en bois, asiatiques avec un petit Jésus aux yeux bridés, certaines sont même en argent en Roumanie.

En Amérique Latine, on compte autant de crèche que de village. Elles sont en bois, en terre cuite, en pâte à sel ou même en sucre


Crèche du Guatemala
Crèche du Guatemala










Les crèches baroques ou crèches napolitaines 


Au XVIIe siècle, les crèches quittent les églises pour décorer les fastueuses demeures aristocratiques de style baroque.

Dans ce domaine les crèches produites à Naples restent un modèle du genre.

Elles sont riches, élégantes et sont très demandées dans toute l'Europe au XVIIIe jusqu'au milieu du XIXe siècle.

C'est en Italie, entre le XVe et le XVIe siècle, qu'apparaissent les premières crèches au sens moderne du terme. Leurs personnages sont des statues colorées, parfois même atteignant la taille humaine.

C'est la ville de Naples qui se distingue par ses crèches : à plusieurs niveaux avec une grande diversité de personnages.

Les personnages sont faits d'étoupe armé de fil de fer puis revêtus de riches étoffes. Les visages sont en terre cuite peintes, les yeux en verre.

crèche napolitaine
Crèche Napolitaine

Chaque année à Naples des nouveaux personnages de crèches sont créés en fonction de l'actualité.


Les rois mages

Les rois mages sont des personnes importants. Pendant longtemps, le 6 janvier jour de l'Epiphanie fût plus important que le jour de Noël. Ce jour là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin. Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.  Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette....

En Espagne l'Epiphanie est restée une fête aussi importante que Noël et c'est d'ailleurs à cette date que les jouets sont distribués aux enfants.

La symbolique des cadeaux en portait témoignage : l'or de Melchior célébrait la royauté, l'encens de Balthazar la divinité et la myrrhe de Gaspard annonçait la souffrance rédemptrice de l'homme à venir sous les traits de l'enfant.

L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. 

Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique. 


Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient.

"Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem. Ils y trouvèrent l'enfant Jésus, qui appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ". 
Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens."

La myrrhe est une résine odorante fournie par un arbre d'Arabie, le balsamier.

Les rois mages



La bûche de Noël

La bûche de Noël


Au coeur de l'hiver la chaleur et la lumière du bois d'une bonne flambée dans la cheminée était le seul réconfort des pauvres gens. La famille se réunissait tout naturellement autour de la cheminée.
Il est tout naturel qu'on mette en honneur, à Noël, au cœur de l'hiver, l'énorme bûche qui se consumait lentement le soir de Noël et apportait chaleur et réconfort. C'était un bien précieux.

Lors de l'allumage, la bûche est bénie à l'aide d'une branche de buis, ou de laurier, conservée depuis la fête des Rameaux. Lors de sa combustion, la bûche est, dans certaines régions, arrosée de vin afin d'assurer une bonne vendange, ou de sel pour se protéger des sorcières. On conserve souvent les tisons afin de préserver la maison de la foudre et les cendres sont répandues dans les champs pour fertiliser la terre. On conservait aussi toute l'année du charbon qu'on faisait entrer dans la composition de plusieurs remèdes.

La bûche prenait divers noms selon les régions et les patois, le plus répandu était "Tréfeu" trois feus car elle devait brûler 3 jours durant.

Dans les pays du nord de l'Europe, des cérémonies traditionnelles étaient organisées en hiver comme la bénédiction du feu. C'était la fête du feu, le Licht des anciens Germains, le Yule Log, le feu d'Yule des forêts druidiques, auquel les premiers chrétiens ont substitué cette fête de sainte Luce (Evidemment, Lucie vient du latin lux, lucis, lumière) dont le nom, inscrit le 13 décembre au calendrier, rappelle encore la lumière.

Partout, même dans les plus humbles chaumières, on veillait autour de larges foyers où flambait la souche de hêtre ou de chêne. La porte restait grande ouverte aux pauvres gens qui venaient demander un gite pour la nuit. On leur versait en abondance le vin, la bière ou le cidre, suivant les contrées, et une place leur était accordée à la table de famille. On attendait ainsi la Messe de minuit.

La bûche de Noël est ainsi devenu un symbole important des fêtes de Noël.

De la bûche au dessert

Le gâteau en forme de bûche de Noël portait encore au début du xxe siècle le nom de « coquille » ou petite bûche, en patois, le cogneù En Flandre, dans la nuit de Noël, les mères déposent sur le chevet du lit de leurs enfants un gâteau nommé coignole. C'est une pièce de pâtisserie oblongue creusée dans sa partie supérieure et moyenne, afin de recevoir ou contenir un petit enfant Jésus en plâtre, ou en sucre. Dans quelques parties de la Lorraine, de semblables gâteaux se nomment cognés. Enfin, presque chaque province de la France a ses gâteaux de Noël qu'elle désigne par des noms différents.
La date de naissance du dessert qui a remplacé les bûches de l'âtre reste inconnue. Certains évoquent la création d'un pâtissier en 1945 mais le gâteau roulé de Noël est déjà traditionnel, tout du moins dans la région Poitou-Charentes, depuis le xixe siècle.
La bûche de Noël, à la base, était un biscuit génoise, sur lequel était étalée de la crème au beurre parfumé au café, au chocolat, au Grand Marnier, (etc) qu'on roulait ensuite pour lui donner la forme d'une bûche, qu'on recouvrait ensuite d'une fine couche de crème au beurre avec une poche munie d'une douille « chemin de fer ».

bûche de Noël au chocolat


D'autres desserts sont liés aux fêtes de Noël, comme les 13 desserts en Provence, le Kouglof en Alsace, le Christmas pudding en Angleterre, le panettone en Italie, le tourron catalan.



L'Epiphanie en Espagne


En Espagne, le "Jour des 3 Rois" est un jour férié. On en profite pour échanger les cadeaux de Noël à cette date et non pas à Noël puisque, originellement, ce sont les rois mages qui apportèrent des présents 12 nuits après la naissance de l'enfant Jésus.
 
La veille au soir les Rois mages font leur procession dans les rues. On lance fruits confits et des bonbons, aux enfants. C'est le matin du 6 janvier que les enfants découvrent leurs cadeaux.
 
Pour cette occasion, on confectionne un "roscon de reyes" une brioche des rois en forme de couronne recouverte de sucre, de fruits confits et d'amandes effilées, parfumé de zestes de citron et d'orange ou eau de fleur d'oranger. On y glisse une pièce d'argent, une figurine de porcelaine ou un haricot sec. Celui qui le trouve aura de la chance pour toute l'année.

L'Epiphanie en Espagne ; brioche des rois

celui ou celle qui le trouve aura de la chance pour l’année à venir. - See more at: http://www.espagne-facile.com/epiphanie-espagne/6240/#sthash.wbpiyIyL.dpuf


Défilé des Rois mages en Espagne
Défilé des Rois mages en Espagne

 
Défilé des Rois mages en Espagne
Défilé des Rois mages en Espagne

Tout savoir sur l'Epiphanie


La date est variable, chaque année elle a lieu le 1er dimanche de janvier, sauf si ce dimanche tombe le jour de l'an, auquel l'Épiphanie a lieu le 2e dimanche de janvier.


Pendant longtemps, le 6 janvier jour de l'Epiphanie fût plus important que le jour de Noël. 

L'Épiphanie ou Jour des Rois est une fête chrétienne commémorant la visite des rois mages à l'enfant Jésus. Épiphanie provient du grec Epiphaneia, qui signifie “manifestation”, ainsi cette fête célèbre la manifestation de Dieu parmi les hommes. Le 6 janvier de chaque année, on fête 3 grandes manifestations du Christ : l'adoration des mages à Bet-lehem, le baptême de Jésus dans le Jourdain et le premier miracle du Christ aux noces de Cana (l'eau transformée en vin).

Les Églises d'orient mettent l'accent sur la scène du Jourdain, où l'Esprit Saint, sous la forme d'une colombe, proclama Jésus comme le Fils de Dieu. Dans les Églises d'occident, c'est l'adoration des mages qui est célébrée durant l'épiphanie, probablement par opposition aux fidèles gnostiques qui voyaient en l'épiphanie la véritable naissance divine de Jésus, et consacrait à cette fête des célébrations très importantes.


La visite des rois-mages exprime la manifestation de Dieu aux païens, dont faisaient partie ces mages venus d'Orient. Ces derniers se mettent en quête du nouveau né en suivant l'étoile des mages, symbole supplémentaire de la manifestation divine. 

Lorsqu'ils atteignent la crèche de Jésus, les mages se prosternent et l'adorent, puis lui offre de l'or, symbole de la royauté ; l'encens, symbole de la divinité ; et la myrrhe, annonciatrice de la souffrance rédemptrice. La myrrhe est une gomme-résine aromatique produite par l'arbre à myrrhe (ou balsamier), une arbre qu'on trouve en Afrique de l'Est et dans la péninsule Arabique. 

Informations extraites du web : http://icalendrier.fr/religion/fetes-catholiques/epiphanie/

En Espagne


En Espagne, c'est le jour de l'Epiphanie que les enfants reçoivent les cadeaux et non à Noël. On profite de ce "Jour des 3 Rois" pour échanger les cadeaux de Noël.

La veille au soir les Rois mages font leur procession dans les rues. On lance des fruits confits et des bonbons, aux enfants. C'est le matin du 6 janvier que les enfants découvrent leurs cadeaux.

A l'origine ce sont les rois mages qui apportèrent des présents 12 nuits après la naissance de l'enfant Jésus. Pour cette occasion, on confectionne un "roscon de reyes" une brioche des rois en forme de couronne recouverte de sucre, de fruits confits et d'amandes effilées, parfumé de zestes de citron et d'orange ou eau de fleur d'oranger. On y glisse une pièce d'argent, une figurine de porcelaine ou un haricot sec. Celui qui le trouve aura de la chance pour toute l'année.



L'Epiphanie en Espagne ; brioche des rois



Défilé des Rois mages en Espagne
Défilé des Rois mages en Espagne


L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique. Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient.

"Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem. Ils y trouvèrent l'enfant Jésus, qui appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ". 
Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens."


Les rois mages




Célébration de l'Épiphanie

Lors de la messe de l'Épiphanie, le prêtre lit le passage des évangiles relatant cet évènement et procède à une bénédiction. De l'encens est utilisé pendant la messe en mémoire de l'encens précieux offert à Jésus par les Rois Mages. 


Dans l'Eglise Orthodoxe

Le 6 janvier, l'Église orthodoxe célèbre la fête de la Théophanie : selon les Évangiles, par son baptême dans le Jourdain, le Christ s'est manifesté comme Fils de Dieu. Cette fête est le pendant orthodoxe de la fête de l'Épiphanie de l'Église catholique.