Recette des Lussekatte


Brioches au safran que les suédois mangent pour fêter la Saint Lucie le 13 décembtre.




Ingrédients

240 ml lait
1 œuf
55 gr de beurre
500 gr farine
6 cuillère de sucre en poudre
80 gr de poudre d'amande
1 cuillère à café de poudre de safran
1 demi cuillère à café de sel
30 gr de levure de boulanger
120 ml d'eau tiède
quelques gouttes d'arome d'amande amère
quelques raisins secs



Préparation

Faire bouillir le lait.
Ajouter le safran, retirer du feu et laisser infuser 15 minutes.

Pendant ce temps, mélanger la farine, les amandes en poudre, le sel et le sucre.

Dans un bol, mélanger la levure et l'eau tiède. Ajouter le lait safrané, la levure et l'arôme d'amande et mélanger le tout. Ajouter progressivement le beurre ramolli.

Placer la pâte sur un plan de travail fariné et la pétrir pendant 5 minutes. La déposer dans un saladier huilé et couvrir de film alimentaire.

Laisser lever pendant 1 heure dans un endroit chaud jusqu'à ce que la pâte double de volume.
Remettre la pâte sur le plan de travail fariné et l’aplatir.
Diviser la pâte en 12 morceaux égaux.

Rouler chaque morceau en bûchette puis lui donner la forme d’un "S" et placer un raisin sec à chaque bout (les yeux du chat…).
Déposer les brioches sur des plaques allant au four, recouvertes de papier sulfurisé, bien séparées les unes des autres.
Couvrir de film alimentaire huilé et laisser reposer dans un endroit chaud pendant 30 mn jusqu'à ce que le volume double.

Préchauffer le four à 190° C.

Battre l'œuf avec une cuillère à soupe d'eau.
Badigeonner de ce mélange les brioches et les cuire 15 minutes jusqu'a ce qu'elles soient bien dorées.
Laisser refroidir sur une grille.

Aujourd'hui fête de Sainte Lucie

A l’origine Sainte Lucie était une fête importante dans toute la Chrétienté occidentale. Elle est aujourd'hui célébrée en Suède, Danemark, Norvège, Finlande, en Islande et Italie

La Sainte-Lucie est fêtée le 13 décembre en l'honneur de Sainte Lucie de Syracuse.

Avec l'Avent, cette fête marque le début de la période de Noël.

Lucie vient de 'lux', la lumière ou de 'Lucis via' qui signifie Chemin des Lumières.






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Fête des lumières à Lyon du 8 au 11 décembre

Du 8 au 11 décembre 2011 la 13e édition de la fête des Lumières de Lyon  réunit 70 projets différents et accueille cette année un spectacle venu du Japon.

Diaporama sur l'Internaute.fr


Fête des lumières à Lyon

6 décembre : Vive Saint Nicolas

  



Le 6 décembre est une fête importante pour tous les enfants car c'est la Saint Nicolas, Saint patron des écoliers et de nombreuses autres causes.

Saint Nicolas est l'ancêtre du Père Noël. 

Dans le nord et l'est de la France (Lorraine, Alsace) et dans tout le nord de l'Europe (Belgique, l'Allemagne, la Hollande, l'Autriche, les Pays Bas) c'est une fête aussi importante que Noël, voire plus. 

Aux Pays Bas on le nomme : Sinterklaas.

Sa mission : récompenser les enfants sages en leur apportant des friandises et des petits cadeaux. C’est l ‘occasion de grandes festivités, feu d’artifice, défilés dans les rues, distribution de bonbons.

Le soir du 5 décembre, avant d'aller se coucher, les enfants déposent devant la cheminée, leurs petits souliers ou y accrochent une grande chaussette, afin que Saint Nicolas y dépose des cadeaux. Ils placent un verre de vin chaud ou de lait pour le grand Saint et du sucre et des carottes pour la mule. 
Le matin du 6 décembre, les enfants se lèvent en hâte pour découvrir les cadeaux déposés par Saint Nicolas pendant la nuit.

   

   


La coutume de Saint Nicolas a été importée aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands et hollandais. C’est aux Etats Unis qu’il a pris l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement et s’est transformé avec le temps en Père Noël.

Tout savoir sur Saint Nicolas



Père Fouettard
   


Saint Nicolas, dans son costume d'évêque, se déplace sur une mule et fait équipe avec un personnage sinistre : le père Fouettard. Celui-ci, tout vêtu de noir n'a pas le beau rôle puisqu'il est chargé de distribuer les coups de trique aux garnements et de les sermonner.


Mais qui est Saint Nicolas ?

Saint Nicolas était l’Evêque de Myre au 4ème siècle. Sa vie et ses actes sont entourés de légendes qui reflètent sa personnalité généreuse.



Chaque épisode de sa vie a donné lieu à lieu à un patronage ou une confrérie d'un métier ou d'une région.

C'est aussi l'un des saints le plus souvent représenté dans l'iconographie religieuse : sur les vitraux des églises, dans les tableaux, en statue, sur les taques de cheminée, les images d'Epinal, etc...

Ses légendes offraient aux imagiers une riche matière.

Saint Nicolas est fêté tous les 6 décembre, dans l'est de la France (Lorraine et Alsace), le nord, la Belgique, l'Allemagne, la Hollande, l'Autriche, les Pays Bas.

La coutume est restée de confectionner du pain d'épices et des petits gâteaux pour la Saint Nicolas, notamment des pains d’épices avec une image de Saint Nicolas.

Il existe des gâteaux de toutes les tailles et de toutes les formes. Des gros gâteaux tel le Christolle sont moulés à la main et cuits couchés sur une tôle. Sa forme représente l'enfant Jesus enveloppé dans ses langes. 

D'autres gâteaux dorés à l'oeuf, sont torsadés comme des bretzels. Porte bonheur, les gâteaux tressés en croix, en couronne ou en escargots, chassent les mauvais esprits de la maison. D'autres gâteaux sont pressés dans des moules en bois dur sculptés dont les sujets sont des personnages de Noël. Des petits gâteaux sont découpés à l'emporte pièce en fer blanc et représentent une étoile, un sapin, un croissant de lune.

En Belgique on distribue des speculoos en forme de Saint Nicolas, des petites figurines en massepain (cochon, carottes, pommes, ...), des Saint Nicolas en chocolat, des mandarines ou des oranges. 

Dans les grandes villes, Saint Nicolas défile sur un char dans les rues de la ville ou arrive même en hélicoptère. Il visite les supermarchés et surtout les écoles.

La légende de Saint Nicolas

La légende la plus connue est celle des 3 petits enfants :

Un jour, 3 enfants partis glaner des épis de blé pour leur famille sont pris de cours par la nuit et demande l’hospitalité à un boucher. Ce dernier les fit prisonnier, les découpa en petits morceaux pour les mettre dans son saloir. Sept ans plus tard, Saint Nicolas passa devant cette maison et demanda à souper. Il réclama le petit salé qui était dans le saloir. Le grand saint, alla s’asseoir sur le bord du saloir, il leva trois doigts et les enfants se levèrent tous les trois. Ils étaient sauvés.


De cette légende est issue une chanson (Ils étaient 3 petits enfants…) que tous les petits enfants de l’est et du nord connaissent.



Origines du Père Noël


Saint Nicolas sur sa muleDe Saint Nicolas au Père Noël

Le Père Noël est un concept récent qui date du XIXe siècle. Avant les premières apparitions du Père Noël, c’est le personnage de Saint Nicolas qui était chargé de récompenser les enfants sages le 6 décembre.



La coutume de fêter la Saint Nicolas était surtout répandue dans le nord et l’est de l’Europe. Le 6 décembre Saint Nicolas rendait visite aux enfants sages accompagné de son âne et d’un sombre personnage, le Père Fouettard. Les enfants sages recevaient une orange, des bonbons ou un pain d’épices. Le Père Fouettard grondait les enfants qui n’avaient pas été sages.

La coutume de Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands et hollandais. C’est aux Etats Unis qu’il a pris l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement.

En 1821, un pasteur américain, Clément Clarke Moore, inventa un conte de Noel pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes. Il le fit dodu, jovial et souriant. Il remplaça la mitre de Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringants.
  


Saint Nicolas ou Sinter Klaas devint Santa Claus.


La presse américaine reprit largement l’image de ce nouveau personnage sympathique.
On retrouve dans ce nouveau personnage tout ce qui faisait la symbolique de Saint Nicolas : la longue barbe blanche, la mitre qui est devenu un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge.

Au départ le Père Noël portait un grand manteau rouge. Il voyage dans un traîneau tiré par des rênes, Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne.


En 1823 Clément Clarke Moore publie un poème intitulé "A Visit From St. Nicholas". Ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823 et contribua fortement à la promotion de Saint Nicolas. Il fut repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains et traduit en plusieurs langues pour être diffusé dans le monde entier.

En 1860, l’allure de Santa Claus se modifie. Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir.

Puis en 1885, Thomas Nast dessine une illustration montrant deux enfants qui regardent sur une carte du monde le tracé de Santa Klaus depuis sa résidence du Pôle Nord vers les Etats Unis. La résidence officielle du Père Noël était née.


En 1886, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisant que sa manufacture de jouets et sa demeure étaient cachées par la neige et la glace durant les longs mois d’été.

Pour cette raison, dans certaines régions de France, les enfants déposent sous le sapin de Noël, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne.


50 ans plus tard, en 1931, après un grand saut dans l’histoire, nous retrouvons le Père Noël avec un gros ventre rebondissant, un air jovial, sa longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Que s’est il passé ?




La marque Coca Cola a repris l’image du Père Noël pour une campagne publicitaire. Coca Cola souhaitait inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver. 

Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le Père Noël a pris une stature plus humaine, le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible : un ventre rebondissant, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ce changement était plus marqué aux Etats Unis, car en France, le Père Noël avait conservé sa longue robe rouge.

Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du Père Noël dans les médias partout dans le monde.



C’est cette nouvelle image plus commerciale du Père Noël qui revint en Europe.


En France, chaque région avait donné un nom différent au personnage du Père Noël :


Père Chalande

En Savoie et dans le sud de la France, le père Chalande ou Chalenos à Lyon et Nice se présentait comme un homme muni d’une longue barbe et d’un chapeau pointu. Le jour de Noël il passait par la cheminée pour déposer les cadeaux des enfants, qui lui chantaient ce refrain :

Chalande est venu
Son bonnet pointu
Sa barbe de paille
Mangeons du pain blanc
Jusqu’au nouvel an

Père Janvier
En Bourgogne et dans le Nivernais, au premier jour de l’an, le père Janvier apportait les étrennes.
Le Père Janvier était un vieil homme mystérieux, voire austère. Il portait une grande robe avec un capuchon de bure marron délavés, son visage maigre cachant peut-être un sourire sous sa longue barbe poivre et sel.. Ce vieillard courbé sous le poids d’une immense hotte en osier, avait les mêmes attributions que le Père Noël : distribuer des étrennes en passant par les cheminées. Il était fâcheusement accompagné par le Père Fouettard, tout petit, le visage vérolé, hargneux, qui traînait un sac de toile garni de verges.






Olentzaro
Dans le pays basque, on présente Olentzaro sous les traits d'un personnage un peu grotesque qui fait son apparition la Nuit de Noël. Dans certains villages, on dit que c'est un charbonnier qui vit avec sa femme. C'est un individu sale, noir ; il a une grosse tête, il est glouton, ivrogne, sot, sale, il fume la pipe et tient une hache ou une faucille à la main. Il descend dans les maisons par la cheminée mais ne distribue pas de cadeaux ; au contraire, on éloigne les enfants pour qui il n'est pas un bon exemple.


Barbassionné
En Normandie, le Père Noel se nomme Barbassionné.



La Befana

La Befana est souvent décrite comme une vieille femme volant sur son balai. Mais, à la différence d'une sorcière, elle est souvent souriante et porte une bourse et un sac plein de bonbons, de cadeaux, mais aussi de charbon.


La tradition fut récupérée par la religion chrétienne. Selon une version de l'histoire que l'on raconte aujourd'hui aux enfants, les rois mages, sur la route de Bethléem pour offrir des cadeaux à l'enfant Jésus, demandèrent leur chemin à une vieille femme. Ils lui proposèrent de les accompagner, mais elle ne voulut jamais les suivre. Prise de remords, elle prépara un panier rempli de petits gâteaux, fruits secs, etc. et se mit à leur recherche. Elle ne retrouva jamais la caravane des rois mages. Elle offrit donc ses présents aux enfants qu'elle rencontrait.



Depuis lors, chaque nuit du 5 au 6 janvier, elle apporte des cadeaux aux enfants sages, et du charbon à ceux qui ne le sont pas.


Dans certaines maisons, on lui laisse une mandarine ou une soupe de haricots. Les enfants espèrent bien sûr trouver des bonbons dans leur chaussette, et pas du charbon ! Tous les magasins et les marchés proposent des chaussettes décorées de Befana et de balais, des poupées Befana dont les yeux s'éclairent, ou d'autres plus traditionnelles aux haillons colorés.


Les représentations de la Befana tendent à se confondre avec la sorcière, au chapeau pointu comme on peut la voir à Halloween, mais on trouve des figurines de la Befana Romana, avec un fichu sur la tête et un vêtement plus proche de la tradition.

Pour garnir la chaussette des enfants, les parents peuvent achèter des bonbons mais aussi le carbone, le charbon, le plus souvent une préparation à base de sucre, colorée en noir, dure à se casser une dent !

Pour beaucoup d'Italiens, même si Noël est la fête la plus importante aujourd'hui, la Befana est une tradition très ancrée qui marque la fin des vacances, des festivités de fin d'année.


Les diverses noms du Père Fouettard, 
compagnon de Saint Nicolas

 
Dans certaines régions françaises et belges, les coups de fouet donnés par le Père Fouettard sont remplacés par une livraison de charbon ou de betteraves à sucre.


En Alsace et en Lorraine le Père Fouettard est vêtu tout en noir.


En Bavière et en Autrice on le nomme : Krampus.

En Allemagne il est nommé Ruprecht ou Knecht Ruprecht et Housecker au Luxembourg.

En Suisse Allemande, il est appelé Schmutzli.

En Alsace, le Père Fouettard s’appelait Hans Trapp , Père La Pouque en Normandie, Rubelz en Lorraine germanophone, Hanscrouf dans la région de Liège germanophone).




Origine du sapin de Noel


Sapin de Noel à la Maison Blanche


L’origine de ce qui se rapproche le plus du sapin de Noël remonte aux Celtes qui considéraient le 24 décembre, comme le jour de la renaissance du Soleil. Ils avaient coutume d'associer un arbre à chaque mois lunaire, ils avaient dédié l'épicéa, qui était l'arbre de l'enfantement, au 24 décembre.

On retrouve également des traces d’un arbre qui s’apparente au sapin de Noel au XIe siècle.

Les fidèles avaient coutume de présenter des scènes appelées Mystères, dont celle du Paradis. L'arbre du Paradis était souvent symbolisé par un sapin garni de pommes rouges. 



Mais c’est en 1521 que le sapin ou arbre de Noël et encore arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre  Il représentait à l'origine l'Arbre d'Eden dans les mystères joués la veille de Noël sur les bords du Rhin. Pour le décorer, on attachait des pommes à ses branches.

En 1546, on commence à parler sérieusement « d'arbres de Noël » quand la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas, le 21 décembre.

Symbole de la vierge, les roses faisaient partie de la panoplie de décoration pour parer les sapins, ainsi que des pommes, des confiseries et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.
Les pommes avaient également une valeur symbolique, car sur l'ancien calendrier des saints, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.

A l'époque l'église considérait l'arbre de Noël comme une pratique païenne et franc-maçonne.  Et ce fût le cas jusqu'au milieu du XXe siècle.

En fait, avant que la fête de Noel n'existe, il existait déjà un rite païen lors des fêtes du solstice d'hiver : on décorait un arbre, symbole de vie, avec des fruits, des fleurs, du blé.

Plus tard, on accrocha une étoile au sommet de l'arbre, symbole de l'étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages. Dès lors il conquit peu à peu les communes protestantes d'Allemagne du nord et les grandes villes et occupa une place de choix dans les églises des deux religions.

Une gravure de 1806, représente un sapin décoré avec des petits personnages, des animaux, des oiseaux et des gâteaux découpés.

En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité par une crèche comme les catholiques. Ils préfèrent développer la tradition du sapin de Noël, arbre qui symbolise le paradis d'Adam et Eve et la connaissance du bien et du mal.
La tradition du sapin de Noël se répand dans les pays d'Europe Protestante, en Allemagne et en Scandinavie.


 

Au XVII et XVIIIe siècle on commence à voir des premiers sapins illuminés.
Comme la cire était couteuse, on plaçait des coquilles de noix remplies d'huile à la surface de laquelle une petite mèche flottait ou des chandelles souples que l'on nouait autour des branches.

Au XIXe siècle le sapin de Noël prend son essor.

Cette coutume de l'arbre de Noël arriva en Grande Bretagne dans les années 1840. La jeune reine Victoria et son époux le roi Albert firent dresser un arbre de Noël avec ses lumières brillantes au centre de la fête familiale de Noël au château de Windsor.  La mode fut ainsi lancée dans tout le pays. De l’Angleterre il fait son apparition aux Etats Unis à la Maison Blanche.

En France, c’est en 1738 que l'arbre de Noël fut introduit à Versailles par Marie Leszcynska, femme de Louis XV. 

Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays.  Les Emmigrés d'Alsace-Lorraine font largement connaître la tradition du sapin aux français : "Là où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de Noël". A la fin du XIXe siècle tout le pays l'a adopté.

A partir de 1880, les premières décorations avec des ampoules électriques apparaissent aux Etats Unis. Le prix d'une guirlande d'ampoules représentait un salaire hebdomadaire moyen.





Décorations du sapin : des pommes au boules de Noël

Jusque dans les années 1950 c'est l'Allemagne et les pays d'Europe de l'est qui restent le coeur de production des ornements d'art. Les artisans travaillaient le verre soufflé, filé, moulé, le métal, la cire et le bois.  A Lyon, on fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d'anges métalliques.

La boule de Noël est née à Meisenthal en Moselle.  La légende raconte qu’en 1858, l'hiver était si rigoureux qu'il n'y eu plus de pommes. Un artisan verrier eut l'idée de remplacer les pommes en créant des boules représentant une pomme ou d'autres fruits.  La boule de Noël était née.

La ville de Meisenthal est toujours aussi célèbre de nos jours pour sa verrerie. La verrerie de Goetzenbruck a cessé de fabriquer des boules de Noël en 1964. Pour éviter que ce savoir-faire ne soit à jamais perdu, le Centre International d'Art Verrier (CIAV) de Meisenthal a ressuscité cette tradition depuis 1998.

Chaque hiver, le CIAV fabrique selon des rituels ancestraux des boules de Noël en verre devant un public toujours plus nombreux. Le Centre international d’art verrier de Meisenthal réédite non seulement des modèles anciens, mais revisite aussi la tradition en créant chaque année des boules de Noël contemporaines.








Recette des folard de la Saint Martin

Recette des folard de la Saint Martin le 11 novembre
(Voolaeren en flamand)


A la Saint Martin dans la région de Dunkerque, les enfants défilent dans la rue, avec une lanterne en forme de tête creusée dans une betterave à sucre. Après le défilé on leur donne une brioche de forme particulière que l'on appelle "folard" (Voolaeren en flamand) ou même "craquandoules ". Puis on organise un concours de la plus belle lanterne (betterave creusée avec une bougie).


Ingrédients :

- 3 grands verres de farine
- 100 gr de beurre
- 100 gr de sucre
- 2 pincées de sel
- 1 sachet de levure de boulanger
- 2 oeufs
- 1 verre de lait
- 3 cuillères à soupe de raisins secs
- 3 cuillères à soupe de rhum






Préparation :

Faites macérer les raisins dans un bol de rhum.

Faites tiédir le lait.
Dans un autre bol,ajoutez la levure de boulanger avec le lait tiède.Couvrez et laissez gonfler 20 minutes.

Egoutez les raisins.
Dans le saladier, ajoutez la farine, le sucre, les raisins ,le sel et le mélange levure-lait.
Ajoutez les oeufs et pétrissez la pâte.
Ajoutez le beurre coupé en morceaux et pétrissez de nouveau.

Couvrez et laissez  reposer la pâte pendant 3 heures,de préférence à côté d'un endroit chaud pour qu'elle gonfle mieux.

Préchauffez le four à 200 °C.
Couvrez une plaque de four de papier cuisson.

Formez les folards comme sur la photos et mettez-les sur la plaque de four.

Enfournez pour 20 minutes.

A la sortie du four attendre environ 1/2 heure et badigeonner la surface avec un peu de jaune d'oeuf battu.





Recette des Lussekatte

Ce sont les petits pains viennois au Safran, appelés "Chats de la Sainte-Lucie" que les suedois mangent à la saint Lucie le 13 décembre.

Un glögg (vin chaud suédois) ou un café accompagnent souvent les Lussekattes.


Pour 16 Lussekatte

500 g de farine
90 g de beurre
20 cl de lait
20 g de levure de boulangerie ou 2 c à c de levure sèche
100 g de sucre
50 g de raisins secs
2 œufs dont 1 pour dorer
1 pincée de safran en filaments
1 cuill. à café sel fin


Au micro onde faire fondre le beurre dans le lait et ajouter le safran. Laisser infuser quelques minutes.

Mettre le lait, avec le beurre fondu et le safran, dans la cuve de la machine à pain. Ajouter l'oeuf, le sucre, le sel. Puis la farine et la levure.

Programmer la machine en mode pâte.

Au premier bip, ajouter les raisins secs ou des pépites de chocolat. Dans le cas de pépites de chocolat, il faut les ajouter seulement à la fin du cycle, car la pâte prend une couleur brunâtre du chocolat qui fond.

A la fin du cycle sortir la pâte et former des boules de 60 g.
Les étirer en boudins assez longs pour faire les spirales et former une boucle à chaque extrémité.

Laisser lever encore 30 mn sous un torchon.

Badigeonner de jaune d'oeuf chaque petit pain et déposer un raisin sur chaque centre de spirale (ou 1 pépite de chocolat).

Enfourner 10 mn à 225°. Ca marche aussi à 20mn à 180.



Saint Martin le 11 novembre




"A la Saint Martin il faut goûter le vin"

Saint-Martin est l'une de ces anciennes fêtes de lumière qui annoncent Noël. Elle est encore fêtée surtout dans le nord de la France. Les enfants défilent dans les rues en brandissant des lanternes creusées dans des betteraves (ou d'autres légumes) et chantent d'amusantes chansons. Cette coutume très ancienne appelée fête des Guénels célèbre la fin des travaux agricoles.

Autrefois partout en Europe, les dernières grandes foires de l’année avaient lieu le jour de la Saint Martin. On y faisait commerce de cochonailles, d'oies et de canards gras.

C'est à la Saint Martin qu'on tue le cochon.

On venait aussi tirer le vin nouveau des dernières vendanges et goûter la bière de Noël spécialement brassée à cette occasion.

C'était aussi l'occasion de renouveler les baux de fermages et d'engager pour l'année les ouvriers agricoles.

Le "mal de Saint Martin" reste l'expression populaire pour parler d'ivresse due aux excès de boisson pendant les foires de la Saint Martin.

Fêter la Saint Martin signifie faire bonne chère, c'est une fête d'abondance comme le Mardi Gras. Après la Saint Martin commençait le petit carême de Noël.

Les marchés de Noël sont les cousins de ces anciennes foires de la Saint Martin.

Les petits enfants allemands, autrichiens et hollandais fêtent aussi la Saint Martin. La nuit du 11 novembre ils passent dans les maisons pour apporter des petits pains briochés aux enfants sages et des crottes d'ânes aux paresseux. Puis le soir, on déguste une oie rotie en famille.
En Allemagne, les enfants défilent dans les rues. Ils sont déguisés et tiennent des lanternes dans leurs mains. A la tête du défilé, se trouve un homme à cheval : il est habillé comme st Martin. C’est la St Martinstag.


Qui est Saint Martin ?

Saint Martin de Tours, aussi nommé Martin le Miséricordieux est né à Sabaria (ou Savaria) de Pannonie dans l’actuelle Hongrie, en 316. C’est un des principaux saints de la chrétienté. Saint Martin est le patron de plusieurs lieux : Tours, Buenos Aires, Mayence, Utrecht et Lucques, Martina Franca. Son père était tribun militaire de l'Empire romain, c'est-à-dire un officier supérieur chargé de l’administration de l’armée, et ce n’est probablement pas un hasard si le nom de Martin signifie « voué à Mars », Mars étant le dieu de la guerre à Rome.

Martin était très intéressé par la religion ce qui agaçait son père qui voyait en lui un futur militaire. Il le fit entrer dans l’armée à 15 ans.


Une nuit d’hiver, lors d’une ronde à Amiens, il partage son manteau avec un déshérité transi de froid. Il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse et la nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau. Il a alors 18 ans. Le reste de son manteau, appelé « cape » sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l'origine du mot : chapelle.

Après deux ans d’armée, Saint Martin se fait baptiser. Il vit ensuite une vie d’Ermite puis s’installe à Poitiers.

Agé de 44 ans, il s’installe sur un domaine gallo-romain et y crée un petit ermitage, que la tradition situe à 8 km de la ville : l’abbaye de Ligugé où il est rejoint par des disciples. Il crée ici la première communauté de moines sise en Gaule. Ce premier monastère est le lieu de l’activité d’évangélisation de saint Martin pendant dix ans. Il accomplit ses premiers miracles et se fait ainsi reconnaître par le petit peuple comme un saint homme.

Le 4 juillet 371, il est proclamé évêque de Tours. Même s’il est évêque, il ne modifie en rien son train de vie. Il crée un nouvel ermitage à 3 km au nord de Tours avec pour règle la pauvreté, la mortification et la prière. Il remplace les sanctuaires païens par des églises et des ermitages et comprenant fort bien l’homme de la campagne et ses besoins. Il se donne les moyens de le convertir alors que la foi chrétienne est encore essentiellement urbaine.

Un jour, voyant des oiseaux pêcheurs se disputer des poissons, il explique à ses disciples que les démons se disputent de la même manière les âmes des chrétiens. Et les oiseaux prirent ainsi le nom de l'évêque ; ce sont les martins-pêcheurs.

Martin meurt à Candes, le 8 novembre 397.

Une légende veut que les fleurs se soient mises à éclore en plein novembre, au passage de son corps sur la Loire. Ce phénomène étonnant donnera naissance à l’expression « été de la Saint-Martin».



La légende de Saint Martin ?

Voici une des légendes sur Saint Martin
Un soir d'hiver près d'Amiens, Martin officier dans les légions romaines, rencontre un mendiant grelottant. Il enlève le grand manteau qui l'enveloppe, sort son épée du fourreau et le coupe en deux : la moitié pour le mendiant, l'autre pour lui. A la suite d'un songe dans lequel le mendiant a le visage du Christ, Martin se convertit au christianisme.

Les enfants chantent en Flandre française, cette chanson, le soir de la Saint-Martin :

« Saint Martin
Boit du vin
Dans la rue des Capucins
Il a bu la goutte
Il a pas payé
On l'a mis à la porte avec un
Coup d'balai »

en défilant dans la rue, avec une lanterne en forme de tête, creusée dans une betterave à sucre. Aprés le défilé, on leur donne une brioche en forme particuliére que l'on appelle" folard (Voolaeren,en flamand)"ou "craquandoules ", et une orange. Puis le concours de la plus belle lanterne (betterave creusée avec bougie" est organisé.



Cette fête n'est pas sans rappeler, celle d’Halloween qui elle aussi est une fête de la NUIT, de la MORT, alors que la St martin est une fête païenne joyeuse. Elle est toujours fêtée dans les écoles laïques des Flandres et Picardes. Bien que d'inspiration chrétienne, la Saint-Martin en Flandres est une fête païenne.